Participation au SO BUL dans le DIOIS de l'ASVF vélo

Le week end des 16&17 septembre, Jean-Jacques, son fils Benoît et moi-même participions à la 1ère organisation BUL dans le Diois.

Tout d'abord BUL veut dire Bivouac Ultra-Léger et tout est expliqué là.

Nous nous rendons donc le vendredi soir vers 21h sur le point de rassemblement à quelques kms de Die. Après avoir fait connaissance avec les organisateurs et les participants qui avaient pris là ensemble leur repas du soir, nous nous installons pour la nuit sur le grand parking mis à notre disposition.

Jean-Jacques et Benoit avaient décidé de dormir dans leur voiture Espace, alors que je montais ma petite tente juste à côté. Après avoir mangé, et que Benoît fasse un changement de pneus en pleine nuit, nous nous couchions par une température bien fraîche (vers 5°C)

Le matin, rdv à 8h pour un petit déjeuner en commun avec tous les participants, préparé par les organisateurs . Briefing sur les 2 journées qui nous attendent, présentation des parcours avec distribution des cartes papiers (nous avions auparavant reçu les traces GPS) et des ingrédients à amener pour le repas du soir.

C'est environ 40 participants de tous âges qui prenaient le départ à partir de 9h, tous chargés avec leur nécessaire pour dormir, le sachet préparé par l'organisation pour le repas du soir (essentiellement des légumes frais et de la pâtisserie), leur ravitaillement pour la journée et chacun son fromage de sa région.

Petit à petit , le soleil monta et réchauffa la température. Nous découvrons alors le parcours dans magnifiques paysages de cette région du Diois.

Il débutait par une longue montée que nous fîmes tous les 3 ensemble, par la suite, étant moins à l'aise que mes 2 compères en descente, je coupais un passage optionnel dit technique et nous retrouvions dans le village de Barsac en bas. En continuant, profitant d'un long passage sur bitume, j'en profitais pour partir devant. Dans la longue montée suivante, je continuais seul, les apercevant au loin. Dans la descente, pensant qu'ils allaient facilement me rattraper, je continuais. En bas, arrivé au village de St Benoît, je les attendais un bon moment. La cause de ce retard était une chute de Jean-Jacques à bonne vitesse, le vélo se dérobant sur des pommes de pin. Résultat, une coupure sur le haut du nez et la main droite bien enflée. Nous repartîmes pour une longue montée qui nous faisait bien mal. Enfin, après de jolis singles dans la montagne, c'était la descente vers le camp d'arrivée.

Parcours du samedi

Quelques uns étaient arrivés et commençaient à s'installer. Nous choisissons un endroit plat et pour Jean-Jacques et Benoit, sous des arbustes, afin d'y installer une toile leur servant de toit. Personnellement, j'ai opté de dormir à la belle étoile, juste bien emmitouflé dans mon sac de couchage, sachant que la météo était bonne (ni pluie, ni vent), juste un peu fraîche à cette saison. La plupart avaient amené une tente.

Chacun se libéra de son sachet donné au départ afin que les organisateurs préparent le repas du soir. Une mauvaise surprise les attendait, le tas de bois préparé pour faire le feu ne put être allumé, le propriétaire du terrain nous prévenant qu'il était interdit de faire du feu dans tout le département. Heureusement, les organisateurs , qui étaient venu à vélo avec remorque par la route avaient amené des bouteilles de gaz.

Tente d'un couple de participants: le VTT sert de support de la toile

La soirée commençait par la dégustation des fromages des participants, de la bière locale et de la clairette de Die amenés par les organisateurs. Pendant la préparation du repas, la nuit tombée, un chanteur multilingue ( on eut droit même ne chanson en iranien), accompagné de sa guitare, enchaînait de nombreuses chansons. La soirée se termina par la projection d'un film relatant la traversée le long de la côte pacifique des Etats-Unis du Mexique au Canada durant 3 mois, faite par les organisateurs. Pendant ce temps, le dernier participant avait appelé qu'il terminait le parcours en marchant, n'ayant plus de quoi réparer une crevaison. Il devait arriver vers 23h quand nous commencions à nous coucher

Le matin, après une nuit encore bien fraîche, chacun pris le petit déjeuner et petit à petit, le camp se vidait. Jean-Jacques décidait de rentrer directement par la route, à cause de sa main douloureuse. Une radio faite à Die suspectait une fracture au niveau d'un doigt, confirmée les jours suivants par une autre radio à Lyon. Finalement, il dut se faire opérer d'une double fracture articulaire (pose de broches et plaque) . Je continuais donc le circuit avec Benoît, toujours par de magnifiques paysages

Parcours du dimanche

C'est fini

Les photos de l'organisation